life at natural power

Camille Guillemette

Chef de projet Environnement

Quel est votre rôle ?

 

En tant que chef de projet environnement chez Natural Power j’interviens dans toutes les étapes du cycle de vie d’un projet (développement, construction, exploitation, démantèlement) pour répondre aux problématiques environnementales auxquelles fait face le projet.

 

En quoi consiste généralement votre journée ?

 

Ma journée consiste à discuter avec le maître d’ouvrage des problématiques auxquelles il fait face, de manière à les cibler et à comprendre ses attentes.

Il s’agit ensuite de comprendre et d’assimiler le contexte environnemental du projet de façon à débuter une réflexion sur comment résoudre les problématiques identifiées. Cette compréhension se base sur la lecture des documents publiés relatifs à l’environnement du projet et à la recherche d’informations complémentaires dans la littérature scientifique.

A partir de ces informations et de la compréhension du contexte et des problématiques, je discute et réfléchis avec mes collègues experts en France et au UK des solutions qui existent et que l’on peut développer dans le cadre du projet pour résoudre les problématiques environnementales.

Ces solutions sont ensuite rédigées et présentées en réunion au maître d’ouvrage.

 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre rôle ?

 

Ce qui me plait est de toujours devoir trouver des solutions spécifiques au contexte d’un projet. Il s’agit de faire appel à ses connaissances pour trouver les éléments les plus pertinents qui pourraient être mis en œuvre dans le contexte environnemental toujours différent d’un projet à un autre. Il s’agit aussi de toujours être au fait des dernières avancées, des dernières connaissances pour développer les meilleures solutions.

 

Comment en êtes-vous arrivé là ? 

 

J’ai commencé ma carrière en travaillant sur les oiseaux en mer, et notamment sur les zones de nidification en milieu insulaire. Ces études m’ont amené à travailler dans le contexte du développement de parcs éoliens en mer, et de l’intégration de ces projets dans leur environnement. Mon travail chez Natural Power entre dans ce contexte : je participe à l’intégration des projets d’énergies renouvelables dans leur environnement en conseillant les porteurs de projet dans les solutions à mettre en œuvre pour préserver la biodiversité et en particulier l’avifaune qui est ma spécialité.

 

Quel est le projet le plus intéressant sur lequel vous avez travaillé et pourquoi ?

 

Il s’agit d’un projet transversal : le déploiement des modélisations du risque de collision dans les études d’impact des projets éoliens en France. Ces modélisations sont appliquées de façon réglementaire dans les projets au Royaume-Uni et ailleurs en Europe, et permettent d’aborder de façon quantitative le risque de collision, considéré comme l’effet majeur des parcs éoliens sur l’avifaune. Cette approche quantitative permet une comparaison des études entre plusieurs parcs et d’apporter une nouvelle voie à l’évaluation des effets cumulés, et cela à l’échelle européenne. Les modélisations du risque de collision sont des méthodologies innovantes qui permettrait d’apporter un nouveau point de vue pour le développement des parcs éoliens en France. Le caractère innovant et le développement d’une nouvelle méthodologie qui présente un intérêt majeur, font partie des éléments très stimulants dans le cadre de ce projet.

 

Quel est votre plus grande réussite ?

 

Avec l’équipe Planning & Environnement de Natural Power France, nous avons décroché en décembre 2019, la réalisation de l’étude d’impact environnemental pour le projet éolien en mer de Dunkerque. Il s’agit du premier projet soumis à la nouvelle réglementation de l’autorisation environnementale que l’on appelle « permis à caractéristiques variables » et qui permet au porteur de projet de demander une autorisation pour un projet non entièrement défini de façon à pouvoir intégrer les évolutions de technologies qui pourront apparaître entre le dépôt de l’autorisation et « la pose de la première pierre » du projet. 

C’est un évènement important en France dans l’évolution de l’évaluation environnementale, et Natural Power est ainsi l’acteur n°1. 

 

Vous avez des talents cachés ?

 

Je parle aux oiseaux et aux plantes, ce qui est un atout majeur dans le cadre de mon métier.