Axelle Foix
Quand as-tu rejoins Natural Power ?
J’ai rejoint Natural Power Il y a presque six ans.
A quoi ressemble généralement une journée de travail ?
Je travaille majoritairement sur des audits techniques de projets, notamment solaires et éoliens, à différents stades d’avancement. Lors de ces audits, réalisés dans le cadre de cession, d’achat ou de financement de projets, je suis amenée à revoir l’ensembles des aspects techniques, tels que, par exemple les autorisations et aspects environnementaux, le design, les contrats de construction, de raccordement, ainsi que d’opération et maintenance… afin d’identifier les risques résiduels et de proposer des mesures d’atténuation.
En tant que consultant technique en ENR nous pouvons aussi être sollicités pour des conseils technique plus globaux, portant par exemple sur l’extension de vie des projets, les attendus en CAPEX et OPEX es projets, ou encore les tendances du marché.
Je gère et organise également la charge de travail de l’équipe « Audit et Conseil » en France en lien étroit avec celle de l’ensemble des consultants du groupe.
Avec le soutien de l’équipe commerciale je prépare des offres et devis pour les audits à venir.
Quelles sont les parties les plus challengeantes de ton travail ?
Dans mon métier, les délais sont souvent très serrés et challengeants. Il est donc essentiel d’être bien organisé et capable de produire un travail de qualité dans des délais généralement contraints.
Il est également difficile d’anticiper précisément la charge de travail à venir, ce qui rend la gestion de l’équipe parfois complexe.
Heureusement, l’équipe est flexible et suffisamment conséquente à l’échelle du groupe pour pouvoir trouver des solutions.
Quelles parties de ton travail trouves-tu les plus intéressantes et pourquoi ?
Les grandes transactions internationales sont passionnantes ; elles impliquent en effet des échanges avec une grande diversité d’acteurs (collègues d’autres pays, sous-traitants locaux, autres conseillers, etc.) et offrent souvent l’opportunité de travailler simultanément sur plusieurs technologies (solaire, éolien, stockage, par exemple) et ce, dans différents pays.
Soutenir mes collègues en cas de forte charge de travail, accompagner et former les plus jeunes jusqu’à leur prise d’autonomie constituent également une partie très satisfaisante de mon travail !
De quelle manière le secteur des Energies Renouvelables a-il évolué depuis que tu y travailles ?
J’ai commencé à travailler dans le secteur des énergies renouvelables au tout début du marché éolien en France, en 2002.
Depuis, ce marché s’est considérablement structuré et professionnalisé, exigeant aujourd’hui un niveau d’expertise bien plus élevé et approfondi.
Depuis quelques années, nous observons une forte accélération des projets solaires et de stockage, notamment dans les pays où les contraintes de raccordement sont particulièrement marquées.
Je constate également une hausse des négociations de corporate PPA pour les projets solaires et éoliens, les IPP faisant de plus en plus le choix d’abandonner les mécanismes de soutien étatiques, autrefois privilégiés.
On peut dire aujourd’hui que le secteur des EnR en France est très dynamique et diversifié, tant sur le plan technologique qu’en termes de modèles économiques. Au vu des enjeux actuels, j’ai le sentiment que ce n’est que le début !